Et bien malin qui peut dire qui est le ou les coupables ?? Lire ses 88 critiques, Suivre son activité Mais l'essence du film reste je pense dans la narration et ceci sans que ça tombe dans le film de petit malin, parce qu'on a beau ne rien savoir de cette histoire on nous cache tout un tas d'informations qui seraient pertinentes et on se passionne malgré tout pour cette intrigue, ces personnages. Lire ses 1 905 critiques, Suivre son activité L'un a-t-il manipulé l'autre ? Amalric n'a évidemment pas cette modestie: il se sent plus intelligent que Simenon et son film, qui ne travaille qu'à déconstruire les motifs du roman, voire à en fabriquer d'autres (la mouche sur la tapisserie de la salle d'audience à la fin) veut faire voir l'intelligence de sa construction, veut que l'on remarque l'intelligence des associations ou des analogies qui s'établissent entre ses "parties": mouche sur le ventre d'Esther/motif de tapisserie, lèvre mordue/sexe ouvert, lumière bleue de la chambre/tapisserie bleue de la salle d'audience. Cependant, le réalisateur n'arrive pas à gommer l'aspect suranné du roman, même si à l'image l'opposition de la maison ultra moderne et glaciale du personnage principal avec la chambre bleue puis la cour de justice est … De ces plans subliminaux, se dégage un rapport au cadre, à la lumière et aux sujets humains explorés dans une sorte de frénésie du mouvement. Fernando Trueba, avec On comprend au fur et à mesure ce qui se passe ou plutôt ce qui a pu se passer. Les services AlloCiné | 1h15. A la cantine, le lecteur mène l'enquête et élimine lui-même les suspects pour trouver qui est le coupable. CGU | Dans cette adaptation de Mathieu Amalric, tout, au contraire, sonne faux et le réel est loin. Il s'autorise le mélange des genres, multiplie les audaces. Avec La porte était ouverte. Enfin, un temps mesuré, car « la Chambre bleue » est un film bref (1h15), orgueilleusement bref. Javier Cámara, Patricia Tamayo, Contact | Lire ses 1 052 critiques, Suivre son activité Ce qu’il a toujours été, à différents égards, il n’a même jamais été question qu’il en soit autrement, puisque le projet est né d’une demande faite par le producteur Paulo Branco à Mathieu Amalric. Faut suivre, et ne pas se laisser perturber par le choix volontaire du format de l'image qui peut gêner pendant quelques minutes, avant que l'histoire nous prenne et nous entraîne dans ce jeu de manipulations dévastatrices et morbides. Si son intrigue est classique (voire même basique), sa facture est particulièrement soignée. Du bien assurément. Mathieu Amalric et sa coscénariste ont fidèlement adapté un roman de Simenon (même milieu bourgeois, petit et grand, de province - Pays de la Loire) - sauf à en avoir transposé l'action à notre époque (contre les années 60), et à avoir changé quelques détails, comme le prénom et le patronyme du héros (Antoine Falcone, d'origine italienne, devenant Julien Gahyde, nom d'origine germanique), son âge (Amalric assurant lui-même le rôle, Gahyde a 43 ans, quand Falcone a 10 ans de moins dans le livre), et les prénoms des deux héroïnes, Andrée Despierre s''appelle Esther dans "La Chambre bleue", et Gisèle, la femme de Falcone, devient Delphine - Gahyde. Au total on se passionne autant pour l'histoire (dialogues incisifs et passion amoureuse menant au crime dans la chambre bleue) que pour sa mise en forme à la fois éclectique et raffinée..... En tous cas la chambre bleue ne ressemble pas à grand chose de connu, commençant comme un film sur la passion et se poursuivant comme un polar. La Chambre bleue. Le triangle amoureux est parfaitement distribué - outre Amalric, sa compagne de 10 ans dans la vie et complice à l'écriture, Stéphanie Cléau, est époustouflante (la maîtresse), et Léa Drucker est également remarquable dans la partie ingrate de l'épouse trompée. Le film s’achève sur le procès de Julien et Esther, accusés de s’être débarrassés de leurs conjoints respectifs pour mieux vivre leur passion amoureuse. Lire ses 367 critiques, Suivre son activité Dans ce plan fixe et silencieux, tout semble être déjà gelé dans le souvenir, tout a déjà eu lieu, nous arrivons trop tard, comme une femme de chambre après le passage des amants. 375 abonnés ...un très bon film qui parle d'infidélité d'abord, parce que bien joué, rapide mais aussi, surtout, à mes yeux parce qu'il parle de ce qui se [...] - Auteur : neferH - Page : 3 - Pages : 4 - … Ou quand s'aimer trop c'est s'aimer mal. On peut alors s'interroger sur le sens cette réplique prononcée lors du procès, dans le dernier quart du film: c'est la femme de chambre qui parle, elle explique au juge et aux jurés que les amants, après leur passage dans la chambre bleue, lui laissaient "beaucoup de travail". Amalric, Léa Drucker et Stephanie Cléau, dirigés au rasoir, sont remarquables. Voilà un film qui a déjà procédé à sa propre analyse, tellement sûr de son intelligence qu'il a déjà fait tout le travail à notre place. Qui sommes-nous ? 5514 abonnés La femme de chambre aurait dû dire que la chambre bleue était simplement une chambre froide. Vraiment? 2786 abonnés Qui sommes-nous | Cette condescendance coupable qui a caché la seconde vague Trump ... pour les démocrates : Maison-Blanche, Chambre des Représentants et Sénat. 216 abonnés Julien et Esther prolongent leur flirt de jeunesse, dans « la plénitude de l’amour physique ». ». : Publicité | Pour ce nouveau film, il adapte un roman de Simenon et nous offre ici un pur exercice de style qui revisite l'univers de la bourgeoisie de province si chère à Claude Chabrol, à qui l'on pense immanquablement (et qui ce serait d'ailleurs intéressé au projet). Lire ses 3 422 critiques, Suivre son activité Tous les regards, les petites expressions, les gestes surpris au cours de flashs rapides, de retours en arrière, sont ainsi disséqués au service de l'enquête et des accusations, et également de celles du spectateur en pleine investigation lui aussi... Cette scène est tellement dissonante par rapport au reste du film qu'elle paraît grotesque. Simenon joue sur les apparences, et les coïncidences, tout ce qui peut constituer un parfait innocent en irréfragablement coupable - dans l'"intime conviction" d'un jury d'assises. Le film est nommé au César de la meilleure adaptation lors des César 2015. Retour à Cannes pour Mathieu Amalric (Un certain regard) où il obtint un prix de la mise en scène pour Tournée en 2010 suivi du succès critique et public que l'on sait. L'idée de mélanger la vie des accusés avant et après leur arrestation, n'est certes pas nouvelle mais cette fois, ce procédé a vraiment tout son sens et se justifie donc pleinement... Publicité ... La chambre bleue Sortie le 16 mai 2014. Mathieu Amalric la transpose à notre époque, d'une façon stricte, courte avec une grande froideur, aussi. Le format carré s'avère ne pas être une coquetterie, mais idéal (dans les 3 registres) et le montage est un modèle du genre. Que ce soit dans le choix de cadrages, faits en plans fixes ou en divers travellings, dans les jeux de lumières et de nuances musicales, le réalisateur (déjà auréolé d’un prix de la mise en scène à Cannes quatre ans plus tôt) met tout en œuvre pour nous faire ressentir à la fois la sensualité et la menace qui plane sur la relation entre Julien et sa maitresse (interprétée par Stéphanie Cléau, compagne du réalisateur et coscénariste du film, parfaite en femme fatale). Revue de presse | L'occasion de résoudre des énigmes, des jeux de logique et d'observation, et d'apprendre à ne rien laisser au hasard ! Cet article est en accès libre. En même temps, elle représente tout ce qu'Amalric a su concéder au "plaisir total, animal, sans arrière-pensée" décrit par Simenon: il est clair que la faim sexuelle des personnages de la chambre bleue ne l'intéresse pas du tout, ce qu'il veut surtout filmer, c'est le malaise, c'est là qu'en tant qu'acteur, il se sent pleinement dans son élément. Des amants dans un hôtel se retrouvent pour faire l'amour. Intrigue classique, peut être un peu datée pour se dérouler de nos jours. Joanna Scanlan, Nathalie Richard, Nasser Memarzia, Par les membres ayant fait le plus de critiques, Les meilleurs films de tous les temps selon les spectateurs, Les meilleurs films de tous les temps selon la presse. Tous ces souvenirs sont pourtant assez confus chez Julien quand il s’agit de s’expliquer : « la vie est différente quand on la vit et quand on l’épluche après coup », dit-il. Un beau talent qui n'a pas fini d'étonner et de séduire. Benjamin Lavernhe, Sara Giraudeau, Kyan Khojandi, Avec Comment se fait-il, dans ce cas, que ce film ne m'ait pas davantage convaincu? Un pendentif ? Les films modestes des grands cinéastes sont tout simplement de grands films, Restless de Gus Van Sant est de ceux-là. La Chambre bleue est composée comme une mosaïque d’instants, un puzzle qui se livrerait peu à peu au spectateur mais dont une pièce centrale resterait jusqu’au bout manquante. Lire ses 701 critiques, Suivre son activité Mais quel travail? Et puis le côté assez décousu rend le tout assez enivrant. Mais non, la nostalgie du plaisir et la plénitude qu'on peut y trouver sont sans doute trop vulgaires pour Mathieu Amalric, qui préfère filmer l'angoisse. En tout cas, on ne sort pas indemne de cette histoire d'adultère qui laisse toujours la place au mystère, et même à la fin du livre, où rien n'est vraiment prouvé. Préférences cookies | Le mystère subsiste un temps. Eh bien, comme d’habitude, le mari, la femme, l’amant. Lire ses 1 446 critiques, Suivre son activité Lire ses 1 803 critiques, Suivre son activité 1680 abonnés Les amateurs de Simenon devraient y trouver leur compte. Ils ont de beaux corps qu'ils exposent sans trop de pudeur mais avec une image soignée. Les aventures des "amants frénétiques" (comme titre la presse régionale - c'est le nom du roman d'ailleurs) sont (les moments intimes mis à part) beaucoup plus suggérées que montrées. Ehsan Mirhosseini, Kaveh Ahangar, Alireza Zareparast, Avec La 7ème équipe des MAW nous propose un aventure riche en énigme et en enquête. Mercredi 25 mars à 20h55 sur Arte. Des images réapparaissent furtivement dans votre mémoire, continuant à vous intriguer, vous poursuivre. La Chambre bleue, de Mathieu Amalric, un polar qui tente d’échapper aux contraintes du genre. Ecrit en 1963, La Chambre Bleue est l'un des « romans durs » de Georges Simenon. De quoi, même, il est accusé. 15 histoires-enquêtes où des indices physiques permettent de confondre le coupable. Dune, James Bond 25, Cruella, Suivre son activité Soulignons aussi l'excellence de la musique (signée Grégoire Hetzel) qui sait à merveille parer d'étrangeté les scènes les plus paisibles et anodines. La passion qui se transforme en obsession, moteur narratif de La chambre bleue, fait invariablement penser à Liaison fatale (Adrian Lyne, 1987). C’était avant qu’il ne réalise « Police » (1985), ce que bien sûr Amalric n’ignore pas. Le roman se passe dans une petite bourgade de la France profonde, dans les années 60. 7/10, C'est un film étrange. On retrouve le goût d'Amalric pour la littérature, tout est très écrit, les dialogues, les questions des policiers portant sur le désir, l'envie... ce à quoi Amalric répond par de belles phrases simples. Puis l'histoire prend une autre allure. Politique de cookies | Et l’importance des confitures ! En sortant de la salle, on est un peu déçu, et puis, il s'insinue en vous au fil des heures. L’intrigue, au fait ? Rien n'est moins sûr. (Disponible en replay jusqu’au 7 avril sur Arte.tv). Ce qu’il a toujours été, à différents égards, il n’a même jamais été question qu’il en soit autrement, puisque le projet est né d’une demande faite … Drame policier français de Mathieu Amalric (2014). De quoi est-il coupable ? C'est un peu comme Zodiac (je cite ça comme ça) à ce niveau là. "La Chambre Bleue", film de Mathieu Amalric, adapté du roman de Simenon, a un intérêt certain, ne serait-ce qu'à cause du principe de double voire de triple lecture des suppositions et interrogations, ainsi que du scénario lui-même. Tout le monde pourrait être coupable ! L'histoire est classique. La nouvelle la Chambre bleue a été publiée dans les numéros des 6 et 7 septembre 1871 de l’Indépendance belge, avec un avertissement, non signé, de M. Gustave Frédérix, le critique littéraire du journal, que voici : « Nous avons la bonne fortune de pouvoir offrir à nos lecteurs une nouvelle inédite de Prosper Mérimée. Un livre interactif qui revisite le célèbre jeu Qui est-ce ? Pour dire l'impression assez désagréable que m'a laissée La Chambre bleue, il me faut décrire l'un des premiers plans du film: un grand lit défait, des draps blancs froissés après une étreinte. Si la forme peut sembler académique (l'interrogatoire, le procès), ce n'est que pour mieux transcender le récit en l'opposant à des flashbacks lumineux (la maitresse) ou inquiétants (l'épouse). il y a de ça chez Simenon! ), LA CHAMBRE BLEUE est un film passionnant de bout en bout même si certains fléchissements dans la narration viennent en ralentir la progression. La manière dont il filme le sexe de sa femme est très révélatrice de l'endroit sombre vers lequel il veut emmener le roman de Simenon: chez Simenon, les cuisses ouvertes d'Andrée, son corps "un peu lourd", ses cheveux "bruns, presque noirs" étaient la promesse d'"un plaisir total, animal, sans arrière-pensée, auquel ne succédait ni dégoût, ni gêne, ni lassitude". Qu'est-ce qu'il y a de commun à tous les êtres humains ? Adapté de Simenon, La Chambre bleue, polar noir sur une passion brûlante, affiche de sacrées qualités de mise en scène. ©AlloCiné, Retrouvez tous les horaires et infos de votre cinéma sur le numéro AlloCiné : 0 892 892 892 (0,34€/minute). Esther, c’était son fantasme de jeune étudiant quand il la trouvait trop grande pour lui. Un amour fou et passionnel court tout le long de La chambre bleue. ... qui est victime et qui est coupable. Le film d’Amalric est adapté d’un roman de Simenon. Le roman s'ouvrait sur cette description et Simenon écrivait: "Non seulement tout était vrai, mais tout était réel." La façon réaliste du réalisateur, les images proprement cadrées, le cadre rural d'une bourgade de province ne dépayseront pas le téléspectateur habitué des séries policières de notre bonne télévision. La narration étant astucieusement construite comme une série de flashbacks sur la base de témoignages qu’apporte le personnage de Julien incarné par Amalric à un juge d’instruction, toutes les émotions de ces souvenirs passent entièrement par une mise en scène extrêmement pointilleuse. Un bouton en moins ? Mérimée jugeant la "Chambre bleue" écrivait ou disait : " ce n' est pas ce que j' ai écrit de plus mal" .Cette nouvelle ne sera trouvée que des années plus tard dans les papiers de l' impératrice Eugénie . Notes et références Effectivement, un film magnifique, saisissant, poignant ! Écrit en 1963, La Chambre Bleue est un des romans noirs de Georges Simenon. La sensualité est là et sert évidemment le film. Avec un crescendo bien orchestré jusqu’à un final très ouvert (qui est finalement le coupable? Il s'agit d'une adaptation du roman La Chambre bleue (1964) de Georges Simenon. L’adaptation du roman de George Simenon (un des auteurs les plus repris par le cinéma français et, depuis les années 90, par la télévision) réalisée par Mathieu Amalric s’éloigne justement des long-métrages issus de son œuvre dans le sens où, plutôt qu’un banal polar, cette relecture de La chambre bleue est un drame passionnel teinté de poésie. -lité de l' auteur de " La Chambre bleue" . N'ayant lu l’œuvre originale, je ne peux pas faire d'observations sur sa transcription. ... des personnages très crédibles et une histoire qui l'est tout aussi. Voila donc une belle surprise, un "polar" raffiné et intimiste mais tout autant un film de passion amoureuse qui se rapproche d'un certain art par ses sentiments et sa mise en scène.....J'aime beaucoup.... Si j'aime beaucoup Amalric comme acteur, il sait souvent très bien s'entourer (ou plusieurs les réalisateurs l'entourent très bien), comme réalisateur il a fait de bonnes choses comme tournée et des moins bonnes comme le stade de Wimbledon. Après avoir assisté au merveilleux mais tragique happy birthdead du patriarche de la famille Thrombey, Harlan et avoir découvert chaque membre de cette famille, il est l’heure de découvrir notre première coupable qui n’est rien d’autre que la petite fille […] Ce procédé est de plus magnifié par une très belle photo vraiment inspirée. La Chambre bleue est une nouvelle écrite à Biarratz, en 1866, mais elle est Elliptique, mais débarrassée de tout bavardage et des états d’âme. Beaucoup pensent que la jeune fille, qui à l'époque n'est âgée de 15 ans seulement, aurait été victime de pressions et de maltraitance par des membres de sa famille pour l'obliger à mentir à la Justice. Mathieu Amalric, comédien et réalisateur saute d'un univers à un autre. 1142 abonnés Sont-ce des amants diaboliques ? (Aujourd'hui, on se débarrasse d'un conjoint par le divorce ou alors l'amour rend fou mais dans ce cas là, on trucide tout le monde, enfants compris !) Le lit a-t-il été, dans le film, "dévasté" comme il l'était dans le roman de Simenon? Malin et intelligent. Ce n'est pas tant l'énigme policière qui intéresse le réalisateur que le mystère des êtres et de l'incontrôlabilité de leurs sentiments. Mariés tous les deux, ils vivent cette passion charnelle avec frénésie. La mise en scène d'une grande finesse, s'appuie sur de nombreux flashbacks mais laisse toutes portes ouvertes. Politis ne vit que par ses lecteurs, en kiosque, sur abonnement papier et internet, c’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Il y a aussi la modestie de ceux qui adaptent de grands romans sans aucune prétention, en s'en tenant simplement au texte: c'était la démarche de Chabrol quand il réalisait Madame Bovary, film extrêmement subtil, où l'intelligence de Chabrol ne fait que servir celle du roman de Flaubert, respectant son découpage, déjà cinématographique.