deux (Messeghem et Verstraete, 2009). Dans deux études suivantes, Messeghem et Verstraete (2008) et Fayolle et Messeghem (2011) ont intégré cette multidisciplinarité dans leurs analyses des thèses soutenues entre 2004 et 2007 et ensuite entre 2008 et 2009. 1 En toutes franchises : de la capacité d’obéissance à la capacité d’initiative DELILA ALLAM [email protected] Université de Paris 1, Panthéon-Sorbonne, Centre d’Economie de la SorbonneMaison des Sciences Economiques 106/112 Bld de l’Hôpital 75634 Paris Cedex 13, France Résumé Les réseaux de franchise représentent une forme d’entrepreneuriat collectif. (2005), «Paradigmes et entrepreneuriat », Revue de l’Entrepreneuriat, 4(1) To sum up, the process is a paradigm to describe and analyze the various steps of creating a new company from scratch or taking over an existing entity in order to elucidate and identify problems to address. Click here to start building your own bibliography. La conception de l’entrepreneuriat évolue vers une approche plus collective (Verstraete et Fayolle, 2005) dont le pilotage nécessite un système de régulation. Montréal: HEC Montréal. L’entrepreneuriat focalise à l’heure actuelle l’attention de nombreux acteurs économiques, ce terme recouvre de riches concepts qui s’expliquent par quatre paradigmes développés au sein des travaux sur l’entrepreneuriat (Aldrich, 2005 ; Verstraete & Fayolle, 2005). Ces paradigmes peuvent se combiner, plutôt que s'opposer. Le caractère savant du terme le réserve néanmoins principalement à la recherche, qui nous intéresse ici. Annexe 1- Principaux indicateurs des quatre régions retenues (données publiées par le CGET en juillet 2015) Agrandir Original (png, 34k) Annexe 2 - La Découverte entrepreneuriale dans les documents publiés par les quatre régions retenues en exemple. L’un des objectifs a alors été de déterminer comment les individus parviennent à les détecter (Fayolle, 2012 ; Fayolle et Degeorge, 2012 ; Hernandez, 1999). l’innovation et l’intentionnalité (Verstraete et Fayolle, 2005; Paturel, 2007; Cadiou, 2011). 4, N° 1, p. 33-52. Entrepreneuriat, développement durable et mondialisation Cluj-Napoca, I -4 juin 2005 Pour Nystrom (1995) cité par Verstraete et Fayolle (2004), I 'entreprenariat est une projection 2005 ; Bouslikhane, 2011). Wacheux, F. (1996), Méthodes qualitatives et recherche en gestion, Paris, Economica. », Revue de l’Entrepreneuriat, 3(1), 2004. A titre d’exemple, le Pôle Etudiant pour l'Innovation, le Transfert et l'Entrepreneuriat Paris Ouest Nord (PEPITE PON1 a reçu en 2014 une subvention de 55 000 euros pour 3 années). 1 Cette catégorisation du champ de l‘entrepreneuriat est déduite des travaux de Fayolle et Verstraete (2005) et notamment de leur article « Paradigmes et entrepreneuriat », Revue de l‘entrepreneuriat, Vol.4, n°1, 2005. Modalité de soumission . 4, n° 1 27. (Verstraete et Fayolle, 2005) • « Une startup est une organisation temporaire à la recherche d’un business model industrialisable, rentable et permettant la croissance » (Blank et Dorf, 2012) Nicolas Dacher . VERSTRAETE, (Th). Dés 2005, Verstraete et Fayolle mettent à la lumière quatre paradigmes servant à mieux cerner dans le domaine de la recherche en entrepreneuriat : La création d’une organisation (à ne pas réduire qu’à une seule création d’entreprise) Détecter, construire, exploiter une occasion d’affaires. Nous défendons la thèse que l'ESS questionne ces quatre paradigmes de l'entrepreneuriat. L’entrepreneuriat peut être représenté en tant que processus (Schmitt 2005, Fayolle 2004, Hernandez, 1999). l’entrepreneuriat (Bruyat et Julien, 2000 ; Verstraete et Fayolle, 2005) : (i) la saisie d’une opportunité d’affaire (l’entrepreneur est celui qui détecte ou crée une oppor-tunité d’affaire), (ii) la création d’une organisation (l’entrepreneur est celui qui crée Verstraete et Fayolle (2005) considèrent en effet qu’il s’agit d’un objet complexe et protéiforme. 4, N° 1, 20 pages. Journal of Enterprising Culture 13 (01), 21-45, 2005. Revue de l'Entrepreneuriat, 2005, vol. Verstraete et Fayolle (2005) proposent la définition suivante : Dans cette perspective, l’entrepreneuriat est indissociable de l’approche projet. Si pour Fayolle (2005), cette compétence se définit par les traits, pour Verstraete et Saporta (2006) est l’est, par les faits. A partir d'une lecture critique des quatre paradigmes (création de valeur, innovation, opportunité d'affaires et création d'organisation) mis en évidence par Verstraete et Fayolle (2005), nous cherchons à analyser dans quelle mesure ils peuvent aider à étudier l'entrepreneuriat en ESS. Verstraete et Fayolle (2005), pour ensuite, analyser dans quelle mesure il peut aider à étudier l’entrepreneuriat en ESS (domaines et limites d’applicabilité). Verstraete, dans une autre perspective s’inscrivant dans le « paradigme de l’émergence organisationnelle » (Verstraete et Fayolle, 2004), propose de modéliser le phénomène entrepreneurial, à partir de la dialectique entrepreneur-organisation 12. La notion d’entrepreneuriat fait souvent référence à la création d’entreprise. A Fayolle, F Liñán, JA Moriano. Dans notre analyse nous nous sommes basés sur une logique différente de celle de certains chercheurs. Domaine, champs et objets de recherche . Zidani M.et Moriceau J.-L. (2019), « L’institution imaginaie de la soiété entepeneuiale : une enuête dans l’entepeneuiat ap », Management International, 23(5), 36-46. 4 Pour un exposé d’autres positions, voir Verstraete et Fayolle (2005). et Venkataraman, (2000); Verstraete et Fayolle, (2004), Paturel (2005), (2006a), (2006b), (2007), Messeghem (2006)... Il va sans dire que, l’entrepreneuriat constitue un phénomène complexe et multi paradigmatique qu’on ne peut pas le simplifier en un seul paradigme pour en cerner ses différents aspects (Verstraete.T,(1999); Messeghem (2006)). Comme le soulignent USUNIER et al. Fayolle et Verstraete (2005) pensent que l’entrepreneuriat est un domaine trop complexe et trop hétérogène pour se limiter à une seule définition et proposent ainsi, de classer les différentes définitions avancées par les auteurs selon quatre courants de pensées ou paradigmes. De ce fait, il est tout à fait légitime et judicieux de problématiser le positionnement épistémologique des recherches en entrepreneuriat au regard des différents paradigmes du 10, 2011 Jean-Pierre BRECHET, Nathalie SCHIEB-BIENFAIT L’entrepreneuriat confronté au pluralisme théorique : Revue de l’entrepreneuriat 4 (1), 33-52. L’entrepreneuriat focalise à l’heure actuelle l’attention de nombreux acteurs économiques, ce terme recouvre de riches concepts qui s’expliquent par quatre paradigmes développés au sein des travaux sur l’entrepreneuriat (Aldrich, 2005 ; Verstraete & Fayolle, 2005). Cette question analyse l’intérêt du paradigme de création de Valeur Nouvelle. (Verstraete et Fayolle, 2005) des courants de pensée en entrepreneuriat, les auteurs insistent sur leur propre positionnement : comprendre l’agir entre-preneurial (et donc la conception d’un BM), c’est comprendre le processus d’émergence organisationnelle plus que son résultat.